
Candidature aux Élections Régionales de 2024
Je suis ravie de vous annoncer que je serai candidate aux prochaines élections régionales, occupant la 7ème place sur la liste Ecolo, aux côtés de Zakia Khattabi Abtoy, Alain Maron, et Barbara Trachte. Mon engagement de longue date pour les questions sociales et d’égalité est bien connu, ayant débuté ma carrière dans le secteur associatif — engagée dans des mouvements antiracistes, féministes et syndicaux — avant de me lancer en politique.
Au cours de la prochaine législature, je m’engage à travailler sur sept priorités essentielles :
- Rendre les soins de santé accessibles et améliorer la prise en charge de la santé mentale.
- Développer les dispositifs d’accueil et d’hébergement pour les personnes sans domicile.
- Assurer l’accès à un logement abordable et durable.
- Renforcer les dispositifs de formation et soutenir la mise à l’emploi de qualité, tout en suscitant l’esprit d’entreprendre.
- Ouvrir l’accès au travail légal, notamment dans les métiers en pénurie, pour les personnes sans papiers.
- Maintenir et renforcer les guichets physiques et humains dans les administrations publiques.
- Lutter de manière structurelle contre le racisme, le sexisme, et les discriminations.
Je serais également ravie d’échanger avec vous de vive voix sur ces sujets qui nous tiennent à cœur ou sur nos réalisations. Votre soutien est essentiel pour continuer à œuvrer pour un avenir plus vert et plus juste.
Pour rester informé(e) de mon travail législatif ou pour toute question, vous pouvez consulter ma page sur le site du Parlement de Bruxelles : Page de Farida Tahar au Parlement Bruxellois.
Je vous remercie pour votre confiance et votre soutien continu.

Israël- Palestine : un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages !
Manifestation Massive à Bruxelles pour la Paix et la Justice
Plus de 40 000 personnes provenant de divers horizons se sont rassemblées dans les rues de Bruxelles pour exiger un cessez-le-feu immédiat, le respect du droit international, et la libération des otages. Cette importante mobilisation apporte un nouvel élan de courage dans un climat actuel particulièrement tendu et anxiogène.
Il est impératif que cesse le massacre de civils, qu’ils soient israéliens ou palestiniens. Les événements actuels reflètent des crimes de guerre d’une ampleur considérable, avec plus de 10 000 morts recensés, dont près de la moitié sont des enfants et des adolescents. Ce que nous observons aujourd’hui peut être qualifié de nettoyage ethnique.
L’État d’Israël, actuellement dirigé par un gouvernement d’extrême-droite, doit faire face à des sanctions internationales pour ses violations continues des droits humains et du droit international. L’impunité doit cesser, faute de quoi l’Europe, entre autres, pourrait se voir reprocher une forme de complicité.
Nous resterons engagés dans ce combat jusqu’à ce que prenne fin l’occupation illégale des territoires palestiniens et la colonisation. Le combat pour la justice et la paix continue.
Les revendications de la Ligue des travailleuses domestiques
Ce vendredi 17 février, la Ligue des travailleuses domestiques de la CSC Bruxelles se sont rendues devant le Parlement bruxellois pour faire entendre leur voix ainsi que leurs revendications, toutes aussi légitimes les unes que les autres.
C’est la troisième fois que ces travailleuses, qui exercent des métiers particulièrement difficiles et indispensables, interpellent les députés du Parlement régional bruxellois.
Elles attendaient des parlementaires qu’ils précisent si, oui ou non, ils soutiennent les revendications de la ligue, à savoir :
- L’application de la Directive sanctions et de la Directive Victimes qui impliquent la protection des plaignantes durant toute la procédure contre leur patron abuseur
- L’adaptation du dispositif de délivrance du permis unique pour un accès au travail digne et légal pour les travailleur.euse.s migrant.e.s sans papiers en région bruxelloise, notamment par un élargissement de la liste des métiers en pénurie considérant davantage les métiers exercés par les femmes
- L’accès à la formation professionnelle dans les secteurs en pénurie et les fonctions critiques/essentielles pour les travailleur.euse.s sans papiers
Je me suis exprimé à l’occasion de ce rassemblement pour ré-affirmer mon soutien à leur cause.

🗣 Colloque : l’accès au titre de séjour pour les travailleuses domestiques
Nous organisions au Parlement bruxellois, le 17 décembre passé, un colloque sur « l’accès au titre de séjour pour les travailleuses domestiques »
Le colloque a débuté par une mise en scène originale mettant en lumière la situation extrêmement difficile des travailleuses domestiques « sans papiers » (travail précaire, horaire pénible, salaire indécent, …)
Des témoignages poignants ont été lus par des travailleuses domestiques ainsi que par mes collègues parlementaires bruxelloises: (Magali Plovie, Fadila Laanan, Els Rochette, Françoise De Smedt, Nicole Nketo Bomele et Latifa Aït-Baala).
👉 Le premier panel, modéré par ma collègue Marie Lecocq, a permis de dresser les constats et les enjeux, avec l’expertise de Evelyne Ayong, (membre de la Ligue des travailleuses domestiques de la CSC bxl), Josephine Ngole (comité des femmes sans papiers), Chiara Giordano (chercheuse au GERME) et Jan Knockaert (représentant de Fairwork Belgium).
Les personnes sans titre de séjour font partie intégrante du marché de l’emploi bruxellois. Elles sont invisibles de par leur statut de séjour, mais sont pourtant bien présentes dans de nombreux secteurs de l’économie bruxelloise: nettoyage, aide à domicile, horeca, etc. Cantonnées dans l’économie informelle, ces travailleuses sans-papiers subissent des rapports de domination (de genre, de classe et de race), et elles sont particulièrement vulnérables aux risques professionnels et aux abus de certains employeurs (salaire indécent, horaires démesurés, conditions de travail dangereuses, absence d’assurance et de protection sociale, …). Ce n’est tout simplement pas acceptable.
👉 Le second panel fût consacré aux recommandations et aux pistes de solutions, avec l’expertise de Luc Walleyn (avocat), de Michael De Gols (directeur de Unisoc) et Eva Maria Jimenez Lamas (responsable syndicale interprofessionnelle pour la CSC Bxl).
Nos intervenant.e.s ont mentionné les leviers régionaux et fédéraux en matière de régularisation par le travail. En ce qui concerne la région bruxelloise, elle est devenue compétente depuis la 6ème réforme de l’état (en 2014) en matière d’octroi de permis de travail (cfr. directive permis unique) mais aussi de protection des travailleurs contre les employeurs abuseurs (directive sanctions). Pour le niveau fédéral, compétent en matière d’asile et de migration, il importe de modifier la loi, notamment pour objectiver les critères d’octroi de titre de séjour.
Bref, des pistes existent pour améliorer et modifier les législations. Il suffit d’en avoir la volonté (politique)! Avec mon groupe, nous travaillons sur des textes législatifs que nous soumettrons prochainement au Parlement.
En conclusion, ce fut une belle journée intense, émouvante et instructive !
A suivre!

Mobilisation : l’humain avant le numérique !
La transition numérique est inéluctable mais elle ne peut contribuer à exclure une partie de nos concitoyen.ne.s. Selon le baromètre de l’inclusion numérique, 46 % de la population sont en situation de vulnérabilité numérique en 2021.
Ce mardi 06 décembre, des travailleuses et travailleurs sociaux du secteur associatif se sont mobilisé.e.s en faveur du maintien et de l’amélioration des « guichets physiques » au sein des administrations publiques notamment.
Autrement dit, les manifestant.e.s plaident en faveur de « l’humain par défaut » plutôt que du « numérique par défaut » tel qu’il semble être le cas dans l’avant-projet d’ordonnance « Bruxelles numérique » qui fait actuellement l’objet d’une série de critiques, avant même son dépôt au gouvernement bruxellois, puis au Parlement.
Le secteur est inquiet des conséquences de la dématérialisation des services publics, notamment sur les personnes vulnérables (personnes âgées, personnes en situation de handicap, personnes analphabètes, etc.) en terme de non accès et de non-recours aux droits. Il est urgent de replacer l’humain au centre de nos préoccupations et d’investir des moyens ambitieux pour soutenir les associations qui pallient aux carences des pouvoirs publics pour assurer l’accueil et l’accompagnement des usager.e.s.
En marge de l
a manifestation, une délégation de 10 associations a été reçue par plusieurs député.e.s au Parlement bruxellois.
Par ailleurs, le groupe Écolo a déposé aujourd’hui une proposition de résolution visant le maintien et le renforcement des « guichets humains » dans les services publics afin d’assurer aux citoyen.n.e.s, l’accès et le recours aux droits.

Mobilisation et solidarité avec les travailleuses domestiques « sans papiers »
Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la Ligue des travailleuses domestiques sans papiers a décidé de mener une action symbolique ! Celle de remettre en main propre au président du Parlement bruxellois une motion comportant trois points :
- la protection des travailleuses lors de dépôt de plainte contre un employeur abuseur;
- l’accès à un travail légal;
- l’accès aux formations d’Actiris.
Invisibilisées et cantonnées dans l’économie informelle, ces travailleuses domestiques occupent des emplois précaires et très pénibles. Elles nettoient nos toilettes, gardent nos enfants et participent à l’économie informelle. Elles contribuent ainsi à l’essor socio-économique de notre Région.
Or, la Région bruxelloise dispose d’un levier politique. Depuis la sixième réforme de l’État, les Régions sont compétentes pour délivrer un permis de travail unique, et ce, en concertation avec l’État fédéral.
A cet, effet j’ai interpellé le Ministre de l’emploi, s’il avait pris connaissance de la motion, est-ce qu’il la soutenait ? Quels leviers politiques peut-il activer pour répondre à leurs doléances ?
J’ai aussi saisi l’opportunité de lui remettre une série de témoignages poignants que les travailleuses domestiques ont lus devant les portes du Parlement.
La réponse du Ministre :
Tout le problème est lié à l’accès au séjour. Dans le cadre de l’accord de coopération qui lie les trois Régions et l’État fédéral sur le permis unique, nous sommes totalement dépossédés, en tant que Région, de la question de l’accès au séjour, qui est une compétence intégralement fédérale.
Je ne suis pas insensible au sort de ces personnes qui travaillent sans statut, sans reconnaissance, sans contrat.
On peut en effet se demander s’il ne s’agit pas, dans le chef de certains employeurs, d’exploitation de personnes en situation de fragilité, qui reçoivent une rémunération indigne et insuffisante et qui, faute de payer des cotisations sociales, n’ont pas droit au remboursement des soins de santé et à la pension. Cependant, pour lever les problèmes ici posés, il faut qu’avec le Parlement tout entier, nous interpellions le gouvernement fédéral ou le parlement fédéral pour trouver des réponses à cette question.
Quant à la troisième recommandation concernant l’accès aux formations, cela fait déjà plusieurs années que tant le comité de gestion d’Actiris que celui de Bruxelles Formation sont incapables de répondre à ma demande de trouver une solution juridiquement valable permettant un accès au séjour et toutes les assurances qui accompagnent l’accès aux formations.
Nous sommes au maximum de nos compétences. Pour trouver une réponse aux interrogations posées aujourd’hui, il faut que nous interpellions tous ensemble le gouvernement ou le parlement fédéral, qui pourrait s’en saisir.
Evidemment, il est désolant d’entendre que la Région ne peut rien faire pour les travailleuses domestiques sans papiers, alors qu’il est possible d’activer des leviers politiques, ici en Région bruxelloise.

Les CPAS tirent la sonnette d’alarme !
Les travailleuses et travailleurs des CPAS se sont mobilisé.e.s le 16 novembre dernier, devant les cabinets des Ministres Vervoort et Lalieux pour réclamer des moyens supplémentaires leur permettant d’effectuer un travail de qualité dans des conditions optimales.
Hélas, ce n’est pas le cas actuellement. Iels travaillent à flux tendu, avec des équipes réduites (manque de personnel, turn over, burn out, …).
Certes,la région bruxelloise augmentera de 20 millions l’enveloppe budgétaire allouée aux CPAS mais il faudra notamment veiller, au niveau fédéral, à garantir un (re)financement structurel ainsi qu’une (re)valorisation salariale et une réduction collective du temps de travail.
A suivre …

Solidarité avec les aide-ménagères

Situation des personnes sans-papiers

Conférence sur le Futur de l’Europe
Pour préparer la participation citoyenne à la Conférence sur le Futur de l’Europe, nous avons reçu ce matin Daniela Toutpati qui a organisé des Assemblées de solidarité de Jeunes sur les changements climatiques et sur la démocratie et les droits fondamentaux
Un échange d’idées, pour lancer des dynamiques au Sénat ou ailleurs ; dans nos communes pourquoi pas ?
Avec mes collègues, Hélène Ryckmans et Rodrigue Demeuse