La résolution Ecolo/Groen au Sénat concernant la nécessaire adoption d’un plan interfédéral de lutte contre le racisme »

« Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit!

Ce vote est un signal positif pour l’inclusion de toutes les personnes, sans distinction aucune.
A l’instar d’autres pays européens tels que la France, les Pays-Bas, l’Irlande et l’Allemagne, la Belgique honorera, à son tour, son engagement pris en 2001 à Durban en faveur de l’élaboration d’un plan national contre le racisme.
S’agissant d’une matière transversale qui touche les communautés et les régions, notre pays se doterait d’un plan interfédéral de lutte contre le racisme et les discriminations pour ses entités fédérées. Un plan qui tienne compte de l’intersectionnalité et des formes spécifiques de racisme.

L’incitation à la haine étant punissable par la loi, ce plan permettra par ailleurs d’assurer un meilleur suivi juridique des infractions aux législations antidiscrimination.
Un plan ambitieux ponctué d’actions concrètes (finançables et évaluables) pour prévenir les discours de haine, sensibiliser l’opinion publique, déconstruire les préjugés, …

Lutter contre le racisme de façon structurelle et institutionnelle est l’affaire de tous !
Le Sénat, lieu propice aux réflexions entre les partis des différentes entités fédérées, mettra donc sa pierre à l’édifice d’une société plus inclusive.

 » Nous n’avons qu’une planète pour vivre. Nous devons nous comprendre et nous respecter, vivre en paix les uns aux côtés des autres et illustrer ce que nos traditions respectives nous offrent de meilleur.  Ce n’est pas aussi simple que nous le voudrions.  Raison de plus pour nous y employer avec plus d’ardeur, y mettre tous nos moyens et y engager tout notre coeur » (Kofi Annan) ».

La commission « Renouveau de la démocratie et de la citoyenneté » voit le jour au Sénat

« La création d’une telle commission permanente dédiée aux nouvelles formes de démocratie participative est une première en Belgique.

Il s’agit d’une réelle opportunité de se pencher sur les nombreuses initiatives en la matière et d’expérimenter concrètement les mécanismes de participation citoyenne. Le Sénat est déjà un lieu de rencontre et de débats entre les parlementaires du Nord, du Sud et de l’Est du pays.
Avec une telle commission, nous pourrons aller plus loin sur ces questions, notamment en analysant les expériences de participation et de renouveau en cours, en Belgique ou ailleurs, et en réfléchissant à des formes innovantes de démocratie et d’ouverture du Sénat aux citoyens .

Cette nouvelle commission ouvre la possibilité de créer, ensemble, des échanges fructueux afin de réoxygéner la démocratie pour la rendre plus citoyenne, dynamique et inclusive.

Dans un monde globalisé en proie à des peurs et à des lendemains qui paraissent sombres pour nos concitoyens, la défiance à l’égard du monde politique, de nos institutions et de notre démocratie est un marqueur inquiétant d’une crise latente. Nous songeons notamment aux grandes crises de la législature précédente, aux gilets jaunes et aux indignés climatiques. Nous pensons également au taux élevé d’absentéisme lors des élections du 26 mai 2019, qui constitue un signal très inquiétant ».

Répondre à ces défis en renouant la confiance entre les citoyens et le monde politique passe par davantage d’écoute et de dialogue, afin que les citoyens puissent également s’exprimer autrement que par un vote, une fois tous les cinq ans.
C’est tout l’objet de cette nouvelle commission permanente : repenser notre démocratie d’aujourd’hui et de demain pour plus de participation citoyenne ».

Texte sur la déclaration de révision de la constitution pour remplacer le Sénat actuel par une assemblée citoyenne délibérative