Ce vendredi 17 février, la Ligue des travailleuses domestiques de la CSC Bruxelles se sont rendues devant le Parlement bruxellois pour faire entendre leur voix ainsi que leurs revendications, toutes aussi légitimes les unes que les autres.
C’est la troisième fois que ces travailleuses, qui exercent des métiers particulièrement difficiles et indispensables, interpellent les députés du Parlement régional bruxellois.
Elles attendaient des parlementaires qu’ils précisent si, oui ou non, ils soutiennent les revendications de la ligue, à savoir :
- L’application de la Directive sanctions et de la Directive Victimes qui impliquent la protection des plaignantes durant toute la procédure contre leur patron abuseur
- L’adaptation du dispositif de délivrance du permis unique pour un accès au travail digne et légal pour les travailleur.euse.s migrant.e.s sans papiers en région bruxelloise, notamment par un élargissement de la liste des métiers en pénurie considérant davantage les métiers exercés par les femmes
- L’accès à la formation professionnelle dans les secteurs en pénurie et les fonctions critiques/essentielles pour les travailleur.euse.s sans papiers
Je me suis exprimé à l’occasion de ce rassemblement pour ré-affirmer mon soutien à leur cause.